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Comment choisir le bon format de carrelage selon la pièce et le projet

Pourquoi le format de carrelage change tout

Un même carrelage en 60×60, en 80×80 ou en 60×120 ne raconte pas du tout la même histoire dans une pièce.

Chez Maison Andrès, à Pézenas, c’est un sujet qu’on aborde systématiquement, parce que le bon format ne se choisit pas “au feeling”, mais en fonction :

  • de la taille réelle de la pièce,
  • de sa forme,
  • de la lumière,
  • du type de projet (neuf / rénovation, intérieur / extérieur, plancher chauffant ou non),
  • et du style que vous voulez obtenir.

L’idée de cette page est simple : vous donner des repères clairs pour comprendre quel format a du sens dans quelle situation, sans jargon inutile.

Le format, ce n’est pas qu’une question esthétique. Il va impacter :

  • la perception de l’espace : une pièce peut paraître plus grande, plus longue, plus large, ou au contraire étriquée si le format est mal proportionné ;
  • la densité de joints : plus le carreau est petit, plus il y a de joints visibles, et plus ils prennent une place visuelle ;
  • le travail du carreleur : planéité exigée, découpe, temps de pose, tolérance aux défauts du support ;
  • la cohérence avec le projet global : un 90×90 en salle de bain de 3 m² ne racontera pas du tout la même histoire qu’en séjour de 40 m².

Un bon format, c’est celui qui s’aligne avec la pièce et avec votre manière de vivre, pas seulement celui qui “rend bien sur la photo”.

2. La règle de base : l’échelle entre pièce et carreau

On peut simplifier une bonne partie des choix avec une idée simple : l’échelle.

Dans une petite pièce très découpée (WC, salle d’eau étroite, couloir complexe, recoins), un très grand format va générer beaucoup de découpes, de joints non alignés, de pertes, et au final un rendu souvent décevant. À l’inverse, dans un grand séjour ouvert, multiplier de petits carreaux peut créer un “damier de joints” fatigant.

En pratique :

  • dans des pièces de vie de taille moyenne, des formats comme 60×60 restent un excellent compromis : assez grands pour être modernes, suffisamment maniables pour ne pas rendre la pose trop exigeante, et adaptés à la plupart des supports ;
  • dès qu’on passe sur de beaux volumes (salon + cuisine ouverte, grande entrée, pièce traversante), des formats plus généreux – 75×75, 80×80, 90×90, 60×120 – commencent à prendre tout leur sens ;
  • dans les petites salles de bain, les WC, les zones techniques, les formats plus contenus, voire les mosaïques, permettent de mieux gérer les pentes, les découpes autour des éléments et les évacuations.

L’idée n’est pas d’appliquer une règle rigide, mais de garder en tête que plus le carreau est grand, plus il demande un support préparé et une pièce qui le “porte”.

3. Les formats carrés : la base polyvalente

Les formats carrés type 45×45, 60×60, 75×75, 80×80 sont un peu les “classiques modernes” du carrelage.

Le 60×60 est aujourd’hui le format le plus polyvalent : il fonctionne aussi bien dans un séjour de taille moyenne, une cuisine, un couloir, qu’une grande salle de bain. Il laisse suffisamment de joints pour garantir une bonne tenue et une pose confortable, tout en donnant un rendu franchement contemporain.

Les formats supérieurs (75×75, 80×80, 90×90) prennent tout leur sens dans :

  • les grandes pièces de vie ouvertes,
  • les séjours avec peu de découpes,
  • les projets avec grandes baies vitrées et une vraie profondeur de champ.

Ils réduisent la présence des joints et accentuent le côté “dalle”, mais exigent un support très bien préparé : plus le carreau est grand, moins il pardonne un sol qui ondule.

4. Les formats rectangulaires : allonger, structurer, rythmer

Les formats rectangulaires (30×60, 60×120, 40×80…) permettent d’accompagner une direction dans la pièce.

Un 60×120 posé dans le sens de la longueur d’un couloir ou d’un séjour allonge visuellement l’espace. Dans un salon ouvert sur une terrasse, il peut diriger le regard vers l’extérieur. Dans une salle de bain, il permet de monter les murs avec des lignes plus horizontales ou verticales marquées, selon l’effet recherché.

Les lames imitation parquet (20×120, 25×150, etc.) jouent un autre rôle : elles reprennent les codes visuels du parquet (lignes longues, découpes façon lames, pose en longueur ou en chevron). Elles sont particulièrement efficaces dans les chambres, les suites parentales et les pièces de vie où l’on veut une ambiance plus chaleureuse tout en gardant les atouts du grès cérame.

Avec ces formats, le sens de pose devient crucial : une même lame posée dans un sens ou dans l’autre peut élargir une pièce, l’allonger, ou au contraire accentuer un couloir déjà étroit.

5. Petits formats & mosaïques : précision et maîtrise des pentes

Les petits formats (10×10, 15×15, 20×20, mosaïques sur trame) ont beau être moins “spectaculaires” sur Instagram, ils sont indispensables dans certains projets :

  • sols de douche à l’italienne,
  • zones à forte pente,
  • remontées en plinthes intégrées,
  • décors précis, niches, retours d’angles complexes.

Ils permettent de gérer les pentes et les reliefs sans casser les carreaux, et offrent un confort de marche agréable dans les douches. Les mosaïques, par exemple, épousent naturellement la pente vers la bonde là où un 60×60 serait ingérable.

On les utilise aussi beaucoup en décor : tapis visuel au centre d’une salle de bain, soubassement dans des WC, crédence de cuisine, fond de niche… Ils structurent la pièce sans l’envahir.

6. Formats XXL : quand et comment les utiliser intelligemment

Les formats dits XXL (par exemple 120×120, 120×260, 120×278, grandes plaques murales) sont spectaculaires : quasiment plus de joints, effet “bloc de pierre ou de marbre”, rendu très haut de gamme.

Mais ils demandent :

  • un support irréprochable,
  • une logistique de chantier adaptée (manutention, transport jusqu’à la pièce, découpe),
  • un carreleur formé à ces formats,
  • et une vraie réflexion de calepinage.

Ils sont excellents pour :

  • des grands séjours avec vue,
  • des murs de salle de bain (surtout avec effets marbre, béton, pierre),
  • des fonds de douche ou de baignoire où l’on veut limiter les joints.

Chez Maison Andrès, on les propose quand le projet s’y prête vraiment, pas juste parce que “c’est à la mode”. Dans une petite pièce très découpée, ils créent souvent plus de problèmes que de valeur.

7. Format de carrelage et contraintes techniques

Le choix du format ne doit jamais se faire sans regarder la réalité technique du chantier.

Plus le carreau est grand, plus il :

  • demande un support plan (ragréage ou chape bien faite),
  • augmente le risque de “bords relevés” s’il y a du voilage,
  • exige une colle adaptée (carrelage grand format, double encollage, etc.),
  • complexe la pose sur plancher chauffant si le support n’est pas parfaitement maîtrisé.

À l’inverse, des formats plus raisonnables peuvent “absorber” de légers défauts du support et rendre la pose plus fluide, donc plus fiable.

En extérieur, le format doit aussi tenir compte des pentes, de la dilatation, du type de pose (collée, dalles 2 cm sur plots, lit drainant). Un très grand format sur une petite terrasse en pente, avec beaucoup de découpes, n’est pas forcément le meilleur choix, là où un 60×60 ou un 60×90 en dalle 2 cm sera redoutablement efficace.

8. Adapter le format à chaque pièce : quelques repères concrets

Sans enfermer cela dans une règle absolue, on peut donner quelques repères :

  • Pièces de vie moyennes (salon 25–35 m², cuisine attenante) : formats 60×60 ou 75×75 très polyvalents ; 60×120 si la pièce est allongée et le support bien préparé.
  • Grandes pièces ouvertes (40 m² et plus, avec grandes baies) : formats 75×75, 80×80, 90×90, 60×120, voire XXL, en veillant aux découpes et au calepinage.
  • Salles de bain : 60×60 au sol reste une valeur sûre ; 60×120 ou 30×60 au mur, mosaïque ou petit format dans la douche si besoin de pente forte.
  • WC / petites salles d’eau : 60×60 ou 45×45 au sol, 20×20 ou 30×60 au mur selon le style, mosaïques ou petits formats pour les détails.
  • Couloirs : rectangles type 30×60 ou 60×120 dans le sens de la marche pour allonger visuellement, ou 60×60 pour quelque chose de plus sobre.
  • Extérieurs : formats adaptés aux dalles 2 cm (60×60, 60×90, 80×80…) en fonction de la taille de la terrasse et de la façon de vivre l’espace.

L’important n’est pas de “cocher un format tendance”, mais d’avoir une cohérence entre format, pièce, usage et style.

9. Comment Maison Andrès vous aide à choisir le bon format

Lorsqu’on travaille votre projet au showroom Maison Andrès, à Pézenas, on ne se contente pas de vous montrer un carreau posé au mur. On vous pose des questions très simples :

  • Quelle surface réelle fait la pièce ?
  • Où sont les portes, les fenêtres, les baies vitrées ?
  • Y a-t-il un plancher chauffant ?
  • La pièce est-elle ouverte sur une autre (salon/cuisine, salon/entrée, séjour/terrasse) ?
  • Vous cherchez plutôt une ambiance chaleureuse, très contemporaine, classique ?

À partir de là, on sort les formats en taille réelle, on les pose au sol, on se place “comme si on entrait dans la pièce”, on simule le sens de pose, on regarde les joints. On peut aussi intégrer ces choix dans un projet 3D si vous le souhaitez, notamment pour les grandes pièces de vie.

Notre rôle, c’est de vous éviter les deux pièges classiques :

  • choisir un format trop petit qui “hache” la pièce,
  • choisir un format trop grand qui la rend techniquement compliquée et visuellement maladroite.

Nous ajustons le format au projet, et pas l’inverse.

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